Depuis le 2 mai 2024, une nouvelle réforme impacte le Compte Personnel de Formation (CPF), et elle ne passe pas inaperçue. La participation financière obligatoire, également appelée reste à charge, a été introduite avec un montant initial de 100 €. Elle a ensuite été revalorisée au 1ᵉʳ janvier 2025 pour atteindre 102,23 €. Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement pour les utilisateurs du CPF et pour les organismes de formation ? Décryptage.
Jusqu’ici, le CPF permettait aux actifs de financer des formations éligibles sans souvent avoir à mettre la main au portefeuille. Si cette gratuité a encouragé la montée en compétences, elle a également généré des dérives, notamment des fraudes et des inscriptions impulsives à des formations peu pertinentes.
Avec cette réforme, l’objectif est clair : responsabiliser les apprenants. En introduisant et en augmentant le reste à charge, le gouvernement cherche à encourager des choix de formation plus réfléchis et alignés sur les projets professionnels.
Depuis le 2 mai 2024, chaque bénéficiaire du CPF doit participer au financement de sa formation. Le montant initial était fixé à 100 €, mais il a été réévalué au 1ᵉʳ janvier 2025, atteignant 102,23 €.
Pour les demandeurs d’emploi, des exonérations totales ou partielles restent possibles selon leur situation. Cette modulation vise à ne pas freiner l’accès à la formation pour les publics les plus vulnérables, tout en responsabilisant les actifs en emploi.
Il existe toutefois des cas spécifiques où l’État ou les employeurs continuent à prendre en charge la totalité des frais :
En tant qu’organisme de formation, cette réforme peut être perçue comme un défi, mais aussi comme une opportunité :
La participation financière obligatoire introduite en mai 2024 et revalorisée en janvier 2025 marque un tournant dans la formation professionnelle en France. Si cette réforme implique une part d’effort supplémentaire pour les apprenants, elle ouvre aussi la voie à une utilisation plus réfléchie et stratégique du CPF.
Pour les organismes de formation, c’est le moment idéal de se positionner comme des acteurs clés de l’accompagnement et de démontrer la valeur de leurs programmes. La clé ? Adapter votre offre et vos services pour répondre à des attentes toujours plus exigeantes.
Ne laissez pas cette réforme freiner vos ambitions : voyez-la comme une opportunité de réinventer l’apprentissage des adultes, avec plus de sens, d’impact et d’engagement.